
Boubou Hama, père de la littérature nigérienne
Découvrez l’héritage de l’écrivain, poète, philosophe, historien, ethnologue, dramaturge et homme politique de Fonéko.
Edito
Mémoire et réhabilitation
Boubou Hama (1906 — 1982) fut à la fois le premier instituteur du Niger, un écrivain prolifique et une voix incontournable de l’Afrique sur la scène mondiale. Invité dans les colloques de l’UNESCO comme sur les plateaux de télévision, il défendait l’importance des traditions orales, de la mémoire et de l’unité africaine. Pourtant, malgré cette ampleur, la mémoire de Boubou Hama s’estompe. L’homme disparaît de la vie publique et ses écrits cessent d’être diffusés…

Un parcours unique
Congrès international des écrivains et artistes noirs, Sorbonne, 1956
Organisé à l’initiative de la revue Présence africaine, le congrès rassemble les intellectuels et artistes noirs du monde entier engagés dans le combat pour la reconnaissance des cultures noires et de la lutte antiraciste et anticoloniale. Boubou Hama y participe aux côtés d’Alioune Diop, Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Cheikh Anta Diop, Amadou Hamphâté Ba, Jean Price Mars, Frantz Fanon, …


Prix et distinctions
- Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire, Kotia Nima, 1970
- Prix Léopold Sédar Senghor, Essai sur l’éducation, 1971
- Festival de Cannes Sélection Officielle, Babatou, les trois conseils, Jean Rouch et Boubou Hama, 1976
« l’Afrique, est en même temps le « Passé », le « Futur » et le « Présent », l’ensemble d’un seul tenant qui n’a jamais cessé d’exister.
»

Boubou Hama
Niamey, 1968